Pour un véritable pôle public de l’énergie.

Le débat sur la transition énergétique a permis de mettre l’éclairage sur quelques grands enjeux comme la réduction de la part de l’énergie nucléaire dans la production globale d’électricité en France. Cela traduit l’engagement de campagne de François Hollande de ramener la part du nucléaire à 50 % d’ici à 2025.

Mais ce débat met aussi en valeur le poids du lobby nucléaire, EDF en tête, pour s’opposer au démantèlement de la centrale nucléaire vieillissante de Fessenheim.

L’avantage procuré par le nucléaire n’a pas empêché l’augmentation continue des prix de l’électricité depuis l’ouverture du capital d’EDF au privé en 2002.

Henri Proglio, le PDG d’EDF, réclamait déjà, en novembre 2011, une hausse de 34 % à étaler sur 10 ans. Dans le même temps, la Commission de Régulation de l’Énergie faisait une prévision de hausse plus pessimiste, en moyenne 6 % par an.

Ces hausses à répétition ponctionnent de plus en plus le budget de ménages qui sont de plus en plus nombreux à connaître des difficultés pour régler les factures d’énergie.

Le tarif social, dit de première nécessité, a été certes une avancée mais il doit être amplifié car l’électricité est, au même titre que l’air que nous respirons, que l’eau que nous buvons, un besoin fondamental qui ne doit pas être livré aux capitaux privés.

Nous, progressistes, nous devons agir pour la création d’un véritable pôle public de l’énergie, seul outil capable de donner à notre pays les moyens d’une vraie politique sociale de l’énergie.

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