Serrer les gens qu’on aime dans ses bras, s’asseoir dans un café au soleil, soirée cinéma ou théâtre, rencontres improbables, festivités de rue, des sourires, vivre libre, rentrer à n’importe quelle heure, gym, foot, déguster un bon plat entre ami(e)s…
Tout à coup, un 16 mars 2020, La France entière est suspendue au silence. Les rues sont vides. La peur règne dans nos cœurs. La France se confine !
Confinement, couvre-feu, coronavirus, Covid 19, pandémie, mort, malade, danger, masque, vaccin…Voici les mots qui ponctuent notre quotidien depuis un an. La France change de visage et les Françaises et les Français tentent de s’adapter selon leurs moyens.
Car tout le monde n’est pas à égalité face à cette situation !
La pauvreté existait avant, elle existe encore davantage aujourd’hui et la crise sanitaire a développé cette situation, frappant en premier lieu les populations les plus précaires.
En 2021, le nombre de chômeurs est de 11%, le taux de pauvreté est en hausse. Le nombre de Français sous le seuil de pauvreté en 2021 est à peu près de 12 millions, donc 18,46% de la population française à cause de la pandémie. 8,7% des retraité.es sont pauvres également, 33% des jeunes connaissent de grosses difficultés financières tandis que 23% ne mangent pas à leur faim !
En 2021, près de 9,5 millions de personnes ont bénéficié d’une aide alimentaire.
Les riches deviennent de plus en plus riches et les pauvres de plus en plus pauvres.
Ces inégalités croissantes participent d’un système politique néolibéral autant en France que dans le monde. Certains ne mangent qu’une fois par jour et pour d’autres la fin du mois commence dès le 6 de chaque mois. Comment ignorer notre peuple qui se consume de jour en jour ?
Les mesures mises en place par le gouvernement et le chef de l’Etat sont très insuffisantes.
Face à cette crise sanitaire et sociale, les Françaises et les Français se sont le plus souvent soutenus et mobilisés pour aider les populations en détresse.
La crise du coronavirus a éveillé les consciences.
Les quartiers populaires, des associations, de simples particuliers, des enseignants, des collectifs… tous bénévoles se sont donnés la main pour aider les plus démunis.
Mise en place de cagnotte, distributions de repas, de colis alimentaires, de produits d’hygiène, d’habits…
Mais aussi entraide intergénérationnelle, maintien du lien social avec les confinés, aide scolaire, aide psychologique, aide au numérique…
La mobilisation de la société civile est remarquable en ces temps troublés.
Félicitons cet élan de générosité, cette entraide collective, sociale et fraternelle. Toutes et tous se sont uni(e)s pour faire face à cette pandémie.
Félicitons cette solidarité civile qui a su pallier aux graves manquements du Gouvernement et des collectivités.
Et surtout, n’oublions pas l’essentiel : ne retombons pas dans l’illusion de solutions personnelles mais continuons à œuvrer toutes et tous, ensemble main dans la main, pour des régions, des départements et une société plus justes, plus unis, plus solidaires et plus humains !
Souad HAMMAL, membre du bureau national du Mouvement des Progressistes, déléguée aux solidarités
