Sébastien NADOT, député et porte-parole national du MdP, a signé l’acte d’engagement à soutenir l’objectif d’aide au développement fixé par « One » lors de l’entretien de Bono (U2) avec le Président de la République, Emmanuel MACRON.
Par cet acte, il s’engage à lutter contre l’extrême pauvreté dans les pays les plus pauvres et les plus vulnérables.
Pour expliquer en quoi consiste cet engagement : « Cap ou pas Cap » : les candidats aux élections législatives s’engageront ils pour l’Afrique ?
Après les candidats à la présidentielle, ce sont les candidats aux législatives que l’ONG ONE entend convaincre de s’engager pour faire avancer le combat contre l’extrême pauvreté durant le nouveau quinquennat.
ONE sera présente dans les quatre coins de la France pour convaincre un maximum de candidats de rejoindre le mouvement et devenir « Cap » à leur tour. Ils devront pour cela s’engager à augmenter l’aide au développement, à veiller à sa bonne utilisation et à défendre des mesures de lutte contre l’évasion fiscale et la corruption au cours de leur mandat.
Friederike Röder, directrice France de ONE : « L’endroit où l’on naît ne devrait pas déterminer si on peut vivre et si on peut avoir accès à des services essentiels comme l’eau ou l’éducation. Le rôle de la France dans la lutte contre les inégalités mondiales sera décisif, aujourd’hui plus que jamais. Le dernier mandat l’a montré : la mobilisation des députés est indispensable pour rappeler au président ses engagements en termes de solidarité internationale. »
Les engagements du Président et le rôle des députés
Emmanuel Macron, parmi 6 candidats à l’élection présidentielle, avait répondu à l’appel de ONE et avait été déclaré « Cap » en s’engageant notamment à atteindre l’objectif international d’allouer 0,7% du revenu national brut (RNB) à l’aide au développement d’ici à 2025, un objectif déjà atteint par le Royaume-Uni et l’Allemagne.
Les députés auront un rôle crucial à jouer dans ce cadre. Ils pourront notamment interpeller le gouvernement pour qu’il atteigne cet objectif au plus tôt au cours du mandat et ils pourront augmenter le budget d’aide au développement lors des examens budgétaires. Ils pourront aussi, lors de la révision de la loi d’orientation et de programmation relative à la politique de développement et de solidarité internationale, s’assurer que les priorités de l’aide de la France soient clarifiées afin que les pays les plus pauvres et les plus fragiles d’Afrique en soit les premiers récipiendaires.