Le projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2020, bientôt débattu à l’Assemblée nationale, ne prévoit pas les moyens nécessaires et suffisants afin de faire face de manière significative à la grave crise que connaissent aujourd’hui les établissements de santé, hôpitaux, EHPAD, pour personnes handicapées, services de psychiatrie et autres…
Comme depuis tant d’années, la maîtrise comptable des dépenses à travers l’Objectif national des dépenses de santé (ONDAM) enferme notre système de santé tout entier dans un engrenage de restrictions des moyens face à une multiplication des besoins.
Ce PLFSS ne permettra pas de répondre à la grave crise hospitalière actuelle – celle des services des Urgences étant la plus symptomatique et visible – et ne fera qu’amplifier une situation déjà jugée critique par l’ensemble des professionnels de santé.
Une situation qui se répercutera immanquablement sur la santé des Françaises et des Français et sur l’accès universel à des soins de qualité.
Les personnels de santé, toutes catégories confondues, ainsi que les patients attendent autre chose que des paroles rassurantes et quelques mesurettes.
Dans ce contexte, Sébastien NADOT, député de Haute-Garonne, responsable national du Mouvement des Progressistes, a déposé plusieurs amendements au projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2020 (PLFSS 2020) pour réclamer les moyens supplémentaires nécessaires.
Le sous-financement chronique du service public de santé que nous connaissons depuis plusieurs années risque de faire entrer notre système de santé dans une situation de faillite humaine irréversible.
Cela n’est pas acceptable !
