Le New Deal (« Nouvelle Donne » en français), nom donné par Franklin Roosevelt, Président des Etats-Unis, à sa politique de lutte contre la Grande Dépression, de 1934 à 1938, avait pour objectif le soutien de la population la plus démunie, la mise en place d’une réforme innovante des marchés financiers, la redynamisation de l’économie américaine fortement en crise depuis 1929 – avec un chômage élevé et des faillites en chaîne.
Deux New Deals se succédèrent : le premier, en 1933, visait à une amélioration à court terme. Lois de réforme des banques, programmes d’assistance sociale d’urgence, programmes d’aide par le travail, mais aussi programmes agricoles. Les résultats économiques furent mitigés, mais la situation s’améliora.
Le second New Deal s’étala de 1935 à 1938, avec une distribution des ressources à plus grande échelle, et une décentralisation des pouvoirs, avec les lois de protection syndicale, le social security act, ainsi que les programmes d’aide pour les fermiers et les travailleurs itinérants.
Roosevelt, considéré comme un progressiste réformiste, volontariste et interventionniste, fut élu à une très large majorité, pour faire face à la crise économique. Pour rappel, en 1932, le taux de chômage était de 25%, et en ce qui concernait la répartition des richesses, 36 familles riches possédaient des revenus égaux à ceux de 42% de la population.
En outre, sur 27,5 millions de familles, 21,5 ne possédaient aucune épargne et 15 millions de paysans étaient au bord de la ruine. Dans l’industrie, la crise se manifestait par une surproduction et des faillites d’entreprises.