Après avoir reconnu, fait historique, la responsabilité des gouvernements précédents successifs dans la dette de l’entreprise publique, le Premier ministre, Edouard PHILIPPE, a annoncé que cette dette sera reprise en grande partie – à hauteur de 35 milliards – par l’Etat et qu’une enveloppe supplémentaire de 200 millions d’euros par an sera débloquée pour les investissements.
Des annonces qui vont dans le bon sens – celui de la sauvegarde d’un service public ferroviaire auquel, avec mes amis du MdP, nous sommes fortement attachés – et qui reprennent en partie les revendications des syndicats et des agents mobilisés et inquiets quant à l’avenir de l’entreprise.
Alors que le projet de loi est actuellement en débat au sénat et qu’il devrait passer en commission mixte paritaire dès le 13 juin pour être ensuite définitivement voté fin juin par l’Assemblée nationale, les négociations avec les syndicats doivent se poursuivre, c’est impératif, et déboucher sur un compromis acceptable permettant la fin d’un conflit aux lourdes conséquences sur un service public essentiel à notre pays et sur le quotidien de millions d’usagers.
Cécile RILHAC, députée du Val d’Oise, membre du Comité national du MdP
3 réponses
Et les 10 milliards de dettes restantes de rff? Et pas de la sncf. Et quid du fret honteusement abandonné entre le havre et Paris? Alors que les suisses parient sur le rail et le tunnel turin y à du rail?
Oui, vous avez raison, il faut s’interesser au restant de la dette et à ce que celle-ci ne puisse plus se reconstituer de manière tout à fait endémique.
Et la politique de fret doit être revue et amplifiée, il en va aussi de l’intérêt environnemental de notre société.
Effectivement, le pas en avant était nécessaire… mais il en aura fallu du temps pour le faire! Est il a la hauteur de l’enjeu de « sauvegarde du service public ferroviaire »? On peut en douter, dans la mesure ou nous nous acheminons vers le classique enchaînement: Baisse des investissement public pour un service public => degradation de la qualite du service => critique justifiee => Privatisation directe ou indirecte (par le fait que le service est rendu par des societes privees)