A l’instar de la position prise en juillet dernier à l’annonce de la baisse de 5 euros des APL, le Mouvement des Progressistes (MdP) s’insurge contre la réduction massive des emplois aidés dans le projet de loi de finances pour 2018.
Alors que de récentes études ont montré que la fracture sociale ne fait que s’amplifier et que la pauvreté prend même racine, la réduction drastique du nombre des emplois aidés est un coup de pied porté aux catégories sociales les plus défavorisées.
Des contrats aidés qui permettent aujourd’hui non seulement un retour à l’emploi pour des milliers de personnes en situation de chômage et de précarité mais permettent également à de nombreuses associations investies au quotidien en faveur des populations les plus démunies d’avoir les moyens de fonctionner.
Au-delà des moyens financiers réclamés en faveur des nombreuses associations touchées par la mesure, fidèle aux valeurs progressistes de gauche auxquelles ses membres restent profondément attachés, le MdP souhaite que le dispositif des contrats aidés puisse évoluer dans le sens d’un meilleur suivi social et d’une meilleure formation des personnes démunies et en recherche d’emploi auxquelles il s’adresse.
Paris, le 10 novembre 2017
2 réponses
Invoquer le côté partisan des associations qui trouvent des ressources dans les contrats aidés est maladroit : les contrats aidés sont financés par des sources sans coloration politique, puisque fiscales. Hormis les associations que constituent les partis politiques (puisque la loi est ainsi faite; mais, d’ailleurs, tous les partis en bénéficient alors), la justification des aides qui peuvent leur être apportées doivent être politiquement neutres comme le sont les ressources qui financent ces aides.
Il y a sans doute un malentendu car nous n’evoquons aucun « côté partisan » dans notre communiqué. Des associations de tout genre qui participent à la cohésion sociale et viennent en aide aux populations les plus démunies. Voilà tout…