Jean-Louis BORLOO a remis ce jeudi 26 avril au Premier ministre le rapport que le Président de la République lui a demandé de rédiger sur l’état des banlieues. Un rapport présenté à Paris le même jour devant de nombreux maires (toutes tendances confondues), responsables associatifs, habitants des villes et quartiers concernés, et en présence de Jacques MEZARD, ministre de la cohésion des territoires.
Education, formation, emploi, logement, transport, mixité femme-homme, accès au sport…autant de domaines pour lesquels Jean-Louis BORLOO propose dix neufs programmes avec des actions claires et précises à prendre en urgence afin de redonner espoir et confiance aux habitants des quartiers défavorisés et tout particulièrement aux plus jeunes d’entre eux.
Un plan qui, après l’inertie de ces dernières années, apparaît aux yeux de beaucoup, et notamment des maires des villes concernées, comme le plan de la dernière chance pour rétablir la cohésion sociale qui fait aujourd’hui tant défaut dans de nombreux quartiers.
Après les mesures particulièrement injustes et mal vécues de ces derniers mois – baisse des APL, suppression de nombreux emplois aidés, coupes budgétaires – les progressistes du MdP se réjouissent qu’un tel plan, sollicité par le Président de la République, soit aujourd’hui proposé. Ils seront vigilants quant aux mesures décidés et annoncées courant du mois de mai.
Cécile RILHAC, députée et membre du Comité national du MdP, est par ailleurs co-signataire, avec 67 autres députés du groupe LREM, d’une tribune publiée hier dans Marianne et posant les conditions de la réussite de ce plan.
Il y a urgence à bousculer les situations actuelles et faire en sorte que des actions concrètes soient mises en œuvre, il en va de l’intérêt général de notre pays.
Paris, le 27 avril 2018
Contact Presse : François BECHIEAU, secrétaire général du MdP – Tél. : 09 72 32 91 90
Une réponse
Effectivement ce rapport semble proposer des changements radicaux, qui sont probablement nécessaires.
Totalement d’accord avec l’idée que cela doit se faire avec et part les acteurs locaux de terrain qui doivent avoir leur mot a dire dans les decisions et l’execution (Le mot CONCERTATION n’est ni dans la tribune, ni dans le communique MdP et je m’en felicite suite a son abus et dévoiement par le gouvernement ces derniers mois). Ce sont donc ces 68 qui doivent veiller et reprendre la parole si les choix du gouvernement n’etait pas a la hauteur des problemes et pistes proposees dans le rapport, ainsi que si la methode pour decider et agir n’etait pas la co-construction avec les acteurs locaux.