Le 4 septembre prochain, le peuple chilien sera appelé à se prononcer sur le projet de nouvelle constitution. Le texte est l’aboutissement d’un processus qui a succédé à « l’Estallido », ce mouvement social né en 2019 qui porte la volonté de débarrasser le Chili de sa constitution actuelle, datée de 1980 et héritée du dictateur Augusto Pinochet.
La proposition de changement est démocratique, sociale, écologiste et féministe, mais risque d’être refusée par le peuple chilien. Manuela Royo, avocate et militante est actuellement en visite en France afin de rechercher un soutien international : « Nous pensons que le projet élaboré par l’Assemblée Constituante est une source d’inspiration pour les pays étrangers, car il répond aux problématiques contemporaines majeures (…).
Nous voulons établir une démocratie paritaire qui réserverait au moins 50% des emplois de son administration à des femmes et protègerait le droit à l’avortement ».
Au sein de l’Assemblée Constituante, 17 sièges sont réservés aux peuples autochtones. « Ici comme dans le reste du monde, les décisions sont le plus souvent prises par des hommes blancs, hétérosexuels, propriétaires (…) Nous pensons que dans une démocratie, la vie politique doit être plus inclusive, que ce soit en matière de genre ou en matière ethnique ».
Dans ce projet, l’article premier définira l’Etat chilien comme écologique. La Nature disposera de droits devant être protégés.
« L’eau, par exemple, est un enjeu crucial ».
Il est urgent pour les progressistes de tous pays de soutenir le vote de septembre au Chili.
Une réponse
Soutien inconditionnel à la nouvelle constitution qui doit nous débarrasser de l’ère Pinochet, Père de trois enfants Chiliens nous avons pu leur donner une éducation identique à celle de leur sœur aînée née en Belgique, ces enfants aiment leur pays d’origine et souhaite y retourner un jour car c’est un très beau pays.