La disparition du Président Hugo Chavez est source, à travers le monde, de nombreux commentaires, naturellement contradictoires.
Mais l’hommage le plus significatif à mes yeux est celui du peuple vénézuélien qui, dans sa majorité, pleure aujourd’hui celui qui – s’appuyant sur les richesses économiques de son pays – a fait reculer les inégalités pour les plus pauvres et a redonné à beaucoup un sentiment de dignité.
D’accord où pas, il est incontestable que, pour le Venezuela et de nombreux pays du Continent latino-américain, Hugo Chavez a porté l’image de la résistance et de l’indépendance nationale.
Il ne s’agit pas, au moment de la disparition d’Hugo Chavez, de gommer des choix et des soutiens internationaux que nous ne partageons pas.
Pas plus qu’il conviendrait de se livrer à un mimétisme stratégique d’une révolution exportable. Nombreux sont ceux qui ont payé pour s’être déjà identifiés à un modèle existant.
D’une rencontre avec Hugo Chavez à Paris, je garde l’image d’un homme au volontarisme et à l’enthousiasme porteur d’espoir et de confiance dans le peuple vénézuélien.
Robert Hue, Président du Mouvement Unitaire Progressiste, Sénateur du Val d’Oise.
