Après l’élection de François Hollande, la France s’est ensuite donnée une majorité parlementaire de gauche. Elle est diverse, avec des sensibilités différentes. Vous connaissez de ce point de vue mes engagements bien ancrés dans une gauche progressiste.
Au sein de la majorité présidentielle et de la majorité parlementaire, vous savez que le rythme des réformes est soutenu. Je vous tiens informés de mes propositions, de mes batailles.
Un an après, pourtant, il y a dans l’opinion de nombreuses attentes. Parfois de la colère. Ce sentiment légitime provient d’une vie qui n’a pas encore vraiment changé au quotidien.
Emploi, salaires, logements, santé : des changements ont été engagés. Ils ne sont pas suffisamment perceptibles. Aussi, faut-il donner des signes clairs sur l’ambition de cette majorité pour améliorer le quotidien des Français. En effet, l’annonce faite hier d’une récession en France et en Europe démontre encore une fois, s’il le fallait, que les politiques de rigueur et d’austérité ne fonctionnent pas. Il faut donc, au niveau européen et international, trouver de nouvelles pistes !
Ma détermination est entière pour m’investir afin que, pas à pas, notre pays sorte de la crise. La sortie de la crise doit s’envisager dans une dynamique de croissance contrairement à l’austérité préconisée par certains. Il faut redonner confiance et desserrer certains verrous économiques notamment en redonnant du pouvoir d’achat aux français. De même, il est dorénavant important d’engager une grande réforme fiscale permettant plus de justice sociale.