Les députés européens viennent d’accepter d’inclure le gaz et le nucléaire dans le lexique vert européen. Ces deux sources d’énergie seront dorénavant considérées par Bruxelles comme nécessaires pour réduire les émissions de gaz à effet de serre. Le gaz portera le label vert jusqu’en 2030 et 2045 pour le nucléaire. Le texte déposé au parlement européen vise à atteindre la neutralité climatique d’ici à 2050.
Le gaz et le nucléaire sont dorénavant considérés comme des énergies de transition permettant de passer d’une production d’électricité très carbonée (comme par exemple celle produite par les centrales à charbon) à une électricité neutre en C02.
Le gaz et le nucléaire sont placés provisoirement au même niveau que l’éolien ou le solaire, considérés comme des énergies vertes et durables, et peuvent bénéficier des subventions publiques et privées destinées à la transition écologique.
Les progressistes seront vigilants à ce que l’Europe ne finance pas le gaz russe, ce qui consisterait pour l’Allemagne à une double peine.