François BECHIEAU, secrétaire national du Mouvement des Progressistes, s’est adressé aux responsables nationaux des formations de Gauche, écologistes et de progrès pour solliciter une rencontre afin d’échanger sur les prochaines échéances électorales et les actions politiques à mener.
Le Mouvement des Progressistes, écologiste, social, solidaire, inclusif, aujourd’hui présent sur de nombreux terrains de proximité, participera, avec ses candidates et candidats, aux sénatoriales de septembre 2023.
« Alors que notre pays vit une crise institutionnelle sans précédent, que le mépris du pouvoir actuel à l’égard des oppositions, des corps intermédiaires n’a jamais été aussi fort, les futures échéances électorales – sénatoriales, européenne et autres – se dérouleront, à n’en pas douter, dans un contexte politique particulièrement complexe pour l’ensemble des formations de gauche, écologistes et de progrès.
Les niveaux de responsabilité de cette situation sont divers mais, par-delà nos possibles et éventuels désaccords, nos différences, nous considérons au Mouvement des Progressistes qu’il est aujourd’hui essentiel que l’ensemble de la Gauche, des écologistes, des vrais progressistes puisse appréhender de la meilleure façon les échéances à venir et mener d’ici là ensemble les combats oh combien nécessaires pour contrer les politiques liberticides, écocides et anti sociales pensées et mises en œuvre par la Majorité actuelle.
Cet élan vital, nos formations, au vu de leur histoire commune, dans leur diversité et complémentarité, se doivent de le réaliser face à la persistance des ruptures existantes entre les citoyens et le monde politique, à l’hypothèse d’un niveau d’abstention toujours plus massif. Elles se doivent de le réaliser face à un pouvoir de droite toujours plus revanchard et méprisant qui n’exclut aucune voie pour s’attaquer aux acquis sociaux, à l’équité, à la solidarité auxquels nous sommes toutes et tous profondément attachés. Elles se doivent de le faire face à la capacité de l’Extrême droite de renforcer plus encore sa légitimité électorale et son implantation sur l’ensemble du territoire. »
Paris, le 17 mai 2023
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Une réponse
Quel rassemblement pouvons nous envisager?
Certainement pas un rassemblement à l’image de la NUPES qui, comme l’aurait dit le général De Gaulle, n’est qu’u « machin créé à la va vite et uniquement destiné à attribuer des « places » d’élus rémunérés à des individus dont les partis ont fait un score très faible aux dernières élections présidentielles. Ce rassemblement autour du parti totalitaire LFI n’a pas d’autre sens. Ainsi, j’ai pu entendre un député récemment élu sous cette étiquette déclarer : » je ne suis plus NUPES, je suis PS ». Courageux mais pas téméraire. Pour celles et ceux qui ont connu le programme commun de gouvernement, ils savent que la démarche était tout autre que celle de la NUPES. Un rassemblement ne peut se concevoir qu’entre des mouvements ayant des idées voisines. Exit donc tout accord entre les mouvements pronucléaires (PC-PS) et antinucléaires. Exit également tout accord entre les mouvements démocratiques et LFI, parti totalitaire qualifié par certains de stalinien. Nous n’avons pas oublié la tristement célèbre déclaration : » la haine ‘… juste et saine » de Jean Luc Mélenchon. Ce dernier, conscient que les Françaises et les Français sont (hélas) en majorité favorables à un système totalitaire, a choisi de défendre le totalitarisme de gauche faisant ainsi pendant au totalitarisme de droite. N’a t on pas vu ces dernières années les totalitaires de gauche et de droite main dans la main sur de nombreux sujets? Si l’on regarde les années 30, on constate que LFI adopte la même stratégie qu’Hitler: un langage populaire, populo, populiste ayant bien du mal à cacher un fond dictatorial. A ce jour, force est de constater que la dualité fascisme/ démocratie prime sur la dualité gauche/droite. J’ai pu lire ces derniers temps, à plusieurs reprises : »tout est à reprendre à zéro dans le paysage politique français ». Je partage cette opinion. L’avenir de la France réside dans un parti écologiste autonome et fort constitué d’adhérents compétents et dynamiques. Aujourd’hui, les mouvements écologistes sont réduits à n’être qu’un réservoir d’idées dont s’empare le capitalisme qui les applique fort mal.