Le candidat PS aux régionales mise sur l’union avec le centre gauche et les ex-communistes.
Jean-Paul Huchon entouré de ses alliés. Photo : AFP
Sur la photo, la famille de gauche est loin d’être au complet. Jean-Paul Huchon, président PS de la région, a néanmoins posé avec ses alliés du premier tour, les vieux compagnons de route que sont le MRC et PRG (radicaux de gauche), qui pourraient avoir chacun une petite dizaine d’élus en cas de victoire. Mais aussi Robert Hue, en rupture avec le PCF, et dont le nouveau Mouvement unitaire progressiste se rangera sous la bannière socialiste avec cinq candidats en position éligible. « Je ne serai pas un supplétif du PS, assure l’ex-secrétaire général du PCF. Mais on ne peux rien construire en étant contre une partie de la gauche alors qu’on a travaillé avec elle pendant six ans », a-t-il expliqué en faisant référence à la gauche plurielle formée en 1997 par le gouvernement Jospin.
Les Verts visent la victoire
Cette profession de foi n’a pas convaincu les autres alliés régionaux. PCF et Parti de Gauche feront bande à part au premier tour, tandis que les Verts, dopés par leur succès aux européennes, se voient déjà diriger la Région en mars 2010. Au point de multiplier les piques en direction des socialistes. « Il y aura un accord avec les Verts au second tour, je m’y engage », a martelé Jean-Paul Huchon tout en mettant en garde contre les « mots qui blessent et empêchent le rassemblement. Leurs auteurs seraient responsables d’un échec, alors que la gauche n’a jamais été aussi forte dans la région ».