Il perdure au sein de la gauche socialiste l’idée du XIXème siècle selon laquelle la guerre est une conséquence du capitalisme qui profite du nationalisme pour produire une division des travailleurs-ses. La nostalgie de l’empire perdu, portée par les dictateurs (Poutine, Erdogan, Orban, xi Jinping…) en mal de conquêtes territoriales, trouve son essor dans ce nationalisme triomphant et débridé que nous connaissons à nouveau en Europe.
Après la chute du mur de Berlin, il s’agissait pour Poutine de retrouver les anciennes frontières de l’URSS et peser sur les démocraties « décadentes » de l’Union Européenne, les bonnes guerres menées par la Russie ne devant viser que l’expansion géographique par la force militaire.
Il est difficile pour nous, au Mouvement des Progressistes, de ne pas voir dans le pacifisme une forme d’antimilitarisme, transposé à la vie de tous les jours. Un certain nombre d’organismes citoyens – dont le Mouvement des Progressistes – tiennent à remettre en question le recours systématique à la force militaire dans les conflits et à s’opposer au recrutement militaire, exiger la consolidation des formes de service civil.
Rendons les armes…
La jeunesse d’aujourd’hui, affranchie de l’obligation de conscription au service national, a toute latitude pour s’engager dans des missions pacifistes d’intérêt général (notamment avec le service civique) et est en capacité de prendre son destin en mains, de se forger un avenir radieux.
C’est à cette jeunesse d’inventer, de se réinventer, de trouver les mots qui défendent l’idéal de justice dans la société française et l’Europe.