Démission de Nicolas Hulot, ministre de la transition écologique et solidaire
Nicolas Hulot a annoncé sa démission du gouvernement. Ce n’est pas une bonne nouvelle.
Après 15 mois d’exercice gouvernemental, entre convictions personnelles et responsabilité collective, il a tranché.
Cette décision est un avertissement supplémentaire : l’urgence environnementale et un nouveau projet solidaire de société doivent être les priorités des décideurs politiques.
Comme ministre, Nicolas Hulot voulait certainement que nous retrouvions de la solidarité pour entrer en lutte contre un destin collectif révoltant. Son renoncement à ses fonctions est un signal pour toutes et tous. C’est dans nos pratiques quotidiennes individuelles comme dans les grands projets nationaux et internationaux que nous devons relever le défi.
Le prochain exercice budgétaire devra être à la hauteur des enjeux écologiques et de solidarité.
La France doit être l’avant-garde de ce combat planétaire. Ce genre de rendez-vous ne se manque pas.
Sébastien NADOT, député, porte-parole national du MdP
Une réponse
Je partage largement le contenu du communique, avec une nuance sur « entre convictions personnelles et responsabilité collective » : les 2 ne sont peut être pas opposes… Et si la force de l’argumentation de Hulot, son argumentation sur France Inter était la façon la plus efficace qu’il ait trouve pour assumer pleinement sa part de responsabilité collective, et ainsi provoquer une prise de conscience plutôt que d’engranger de petit gains en restant au sein du gouvernement.
Je retiens son appel sur le manque de soutien a tous niveaux gouvernemental, politique, société civile… Ne serait il pas une bonne initiative comme le propose Lambert de créer un groupe a tendance écologiste a l’assemblée?