Par Alain Mila, Délégué régional du Mouvement Progressiste (MUP) Midi Pyrénées
Avec l’attaque neurotoxique qui ne fait malheureusement aucun doute, la guerre en SYRIE vient de franchir un nouveau palier dans l’horreur et dans l’assassinat massif de populations civiles.
Combien de morts ? Les chiffres ont-ils un sens ?
Qu’il y ait eu 100 morts ou 1200 morts, c’est la première attaque chimique en 25 ans depuis celles perpétrées par Saddam HUSSEIN.
Le Président des Etats Unis d’Amérique avait averti, il y a un an, que le recours à des armes chimiques ou biologiques modifierait la donne.
L’atrocité de la guerre vient de faire un pas.
De plus, le risque d’un conflit majeur qui embrase la zone, voire le risque d’un conflit mondial, ne s’est jamais posé aussi clairement depuis la fin de la « guerre froide ».
Quels sont les scénarii de riposte ?
Toutes les options sont mauvaises.
La France et la Turquie appellent à une intervention militaire, la Grande-Bretagne ne veut pas l’exclure.
Le Président des Etats Unis d’Amérique Barak OBAMA qui s’est dit « profondément inquiet » renforce la flotte américaine au large de la SYRIE, le Ministre américain de la défense, Chuck HAGEL, déclarant que « le Département de la défense a la responsabilité de fournir au Président toutes les options afin de pouvoir faire face à toutes les éventualités ».
Cette armada se compose notamment de 4 destroyers, le Gravely, le Barry, le Mahan et le Ramage et de sous-marins nucléaires tous équipés de plusieurs dizaines de missiles de croisière Tomahawk.
La seule question qui se pose aujourd’hui en urgence est, me semble t’il, la suivante :
Jusqu’où Vladimir POUTINE est-il prêt à aller ? Et jusqu’où la capacité militaire, bien affaiblie mais toujours présente et détentrice de la force tactique nucléaire, peut-elle aller ?
Car c’est le Kremlin qui détient toute la clé du conflit, tant qu’il refuse tout lâchage de de Bachar AL-ASSAD.
Pourtant POUTINE joue très gros sur ce dossier : sa crédibilité.
La RUSSIE est dans une position très délicate, POUTINE a adopté une position si dure de soutien depuis le début qu’il peut difficilement faire marche arrière sans se « déshonorer ».
Et s’il va de l’avant, cela peut coûter cher, tant financièrement que politique à la RUSSIE, car si les pays occidentaux arment la rébellion, POUTINE a annoncé qu’il livrerait des S-300, c’est-à-dire des missiles anti-aériens à la SYRIE, que cette dernière ne pourra payer, que POUTINE devra donc donner !
Sans parler d’ISRAEL qui prendrait très mal cette initiative, tant POUTINE est le Président russe le plus pro-israélien de l’histoire de la RUSSIE.
Quant à l’ONU, elle est menaçante mais impuissante, même si son Secrétaire Général Ban KI-MOON a averti que si l’utilisation d’armes chimiques était avérée cela constituerait « un crime contre l’humanité ».
Pour l’heure, l’urgence est à l’aide médicale internationale pour sauver les blessés qui peuvent encore l’être, même si malheureusement les neurotoxiques sont des armes de destruction massives d’une létalité généralisée.
Les images insupportables diffusées hier par les télévisions du monde sont des témoignages qui ne supportent aucune contradiction.
L’utilisation de ces armes est interdite par une convention sur l’interdiction de la mise au point, de la fabrication, du stockage et de l’emploi des armes chimiques et sur leur destruction entrée en vigueur le 29 avril 1997. Leur utilisation est désignée comme arme de destruction massive au même titre que l’arme nucléaire.
La SYRIE n’est pas signataire de cette convention !
Cela n’empêcha pas la France de recevoir avec tous les honneurs de la République Bachar AL-ASSAD, le 14 JUILLET 2008, c’est là probablement l’une des plus graves fautes commises par le Président SARKOZY.
Aujourd’hui, l’urgence est à la solidarité médicale internationale sous l’égide de l’ONU et de toutes les ONG telles la CROIX ROUGE. Ensuite nos diplomaties doivent réussir à imposer la paix dans ce pays en arrivant à mettre un terme à ce conflit et, peut-être, de par là même, éviter l’embrasement de la région voire la 3ème Guerre Mondiale.
Avec l’attaque neurotoxique qui ne fait malheureusement aucun doute, la guerre en SYRIE vient de franchir un nouveau palier dans l’horreur et dans l’assassinat massif de populations civiles.
Combien de morts ? Les chiffres ont-ils un sens ?
Qu’il y ait eu 100 morts ou 1200 morts, c’est la première attaque chimique en 25 ans depuis celles perpétrées par Saddam HUSSEIN.
Le Président des Etats Unis d’Amérique avait averti, il y a un an, que le recours à des armes chimiques ou biologiques modifierait la donne.
L’atrocité de la guerre vient de faire un pas.
De plus, le risque d’un conflit majeur qui embrase la zone, voire le risque d’un conflit mondial, ne s’est jamais posé aussi clairement depuis la fin de la « guerre froide ».
Quels sont les scénarii de riposte ?
Toutes les options sont mauvaises.
La France et la Turquie appellent à une intervention militaire, la Grande-Bretagne ne veut pas l’exclure.
Le Président des Etats Unis d’Amérique Barak OBAMA qui s’est dit « profondément inquiet » renforce la flotte américaine au large de la SYRIE, le Ministre américain de la défense, Chuck HAGEL, déclarant que « le Département de la défense a la responsabilité de fournir au Président toutes les options afin de pouvoir faire face à toutes les éventualités ».
Cette armada se compose notamment de 4 destroyers, le Gravely, le Barry, le Mahan et le Ramage et de sous-marins nucléaires tous équipés de plusieurs dizaines de missiles de croisière Tomahawk.
La seule question qui se pose aujourd’hui en urgence est, me semble t’il, la suivante :
Jusqu’où Vladimir POUTINE est-il prêt à aller ? Et jusqu’où la capacité militaire, bien affaiblie mais toujours présente et détentrice de la force tactique nucléaire, peut-elle aller ?
Car c’est le Kremlin qui détient toute la clé du conflit, tant qu’il refuse tout lâchage de de Bachar AL-ASSAD.
Pourtant POUTINE joue très gros sur ce dossier : sa crédibilité.
La RUSSIE est dans une position très délicate, POUTINE a adopté une position si dure de soutien depuis le début qu’il peut difficilement faire marche arrière sans se « déshonorer ».
Et s’il va de l’avant, cela peut coûter cher, tant financièrement que politique à la RUSSIE, car si les pays occidentaux arment la rébellion, POUTINE a annoncé qu’il livrerait des S-300, c’est-à-dire des missiles anti-aériens à la SYRIE, que cette dernière ne pourra payer, que POUTINE devra donc donner !
Sans parler d’ISRAEL qui prendrait très mal cette initiative, tant POUTINE est le Président russe le plus pro-israélien de l’histoire de la RUSSIE.
Quant à l’ONU, elle est menaçante mais impuissante, même si son Secrétaire Général Ban KI-MOON a averti que si l’utilisation d’armes chimiques était avérée cela constituerait « un crime contre l’humanité ».
Pour l’heure, l’urgence est à l’aide médicale internationale pour sauver les blessés qui peuvent encore l’être, même si malheureusement les neurotoxiques sont des armes de destruction massives d’une létalité généralisée.
Les images insupportables diffusées hier par les télévisions du monde sont des témoignages qui ne supportent aucune contradiction.
L’utilisation de ces armes est interdite par une convention sur l’interdiction de la mise au point, de la fabrication, du stockage et de l’emploi des armes chimiques et sur leur destruction entrée en vigueur le 29 avril 1997. Leur utilisation est désignée comme arme de destruction massive au même titre que l’arme nucléaire.
La SYRIE n’est pas signataire de cette convention !
Cela n’empêcha pas la France de recevoir avec tous les honneurs de la République Bachar AL-ASSAD, le 14 JUILLET 2008, c’est là probablement l’une des plus graves fautes commises par le Président SARKOZY.
Aujourd’hui, l’urgence est à la solidarité médicale internationale sous l’égide de l’ONU et de toutes les ONG telles la CROIX ROUGE. Ensuite nos diplomaties doivent réussir à imposer la paix dans ce pays en arrivant à mettre un terme à ce conflit et, peut-être, de par là même, éviter l’embrasement de la région voire la 3ème Guerre Mondiale.