Dans deux lettres adressées, l’une au ministre de l’économie, des finances et de l’industrie, l’autre à la ministre de la santé et de l’accès aux soins, Jean COUTHURES, porte-parole national, et François BECHIEAU, secrétaire national, ont fait état de situations critiques et présenté des propositions.
Concernant l’économie nationale, elle semble aujourd’hui relever d’une gageure après la période disruptive du « Quoique qu’il en coûte » et d’une politique de l’offre à destination des entreprises et de la finance, sans une once de « ruissellement ». L’austérité ne peut tenir lieu de politique alors même que la Santé et l’Education nationale, piliers de notre société, sont déjà fragilisées !
Des mesures drastiques doivent être prises d’urgence parmi lesquelles la taxation des revenus financiers et le relèvement de l’imposition des plus hauts revenus. Il est également urgent de mettre fin aux conseils sans contrôle de cabinets obscurs tel MAC KINSAY, de conditionner les aides aux entreprises aux mesures prises pour l’emploi, au respect des droits sociaux et de l’environnement et pour cela supprimer le CICE.
Concernant la santé et tout particulièrement la situation critique de l’hôpital public, la tarification à l’acte et l’incapacité des ARS à prévoir les besoins en soignants en nombre suffisant, la saturation des urgences, la fermeture de lits, de services et de structures affectent son efficacité et la qualité des soins s’en ressent.
De plus en plus, l’absence même de possibilités de soins dans de nombreux territoires est une réalité. La recherche de praticiens et de consultations devient un vrai casse-tête pour bon nombre de nos concitoyens.
Des propositions sont portées par les organisations syndicales et associations de défense de l’hôpital public. Elles appellent d’importants moyens, la santé n’est pas une marchandise !
Paris, le 23 septembre 2023
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