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Missak Manouchian va (enfin) entrer au Panthéon !

« Tu ne fais pas de mal, tu ne fais que tuer des tueurs. »

Missak Manouchian, février 1943

Le Mouvement des Progressistes se félicite de l’annonce par le Président de la République, Emmanuel Macron, de l’entrée prochaine au Panthéon de Missak Manouchian.

Arménien, communiste, membre du groupe de résistance des FTP-MOI (Francs Tireurs Partisans – Mains d’Oeuvre Immigrés), il a combattu au péril de sa vie avec courage et détermination contre l’envahisseur nazi ! N’oublions jamais !

Retour sur son parcours

En février 1943, Missak Manouchian, résistant arménien, rejoint les FTP-MOI, groupe des Francs-Tireurs-Partisans – Main d’Oeuvre Immigrée de Paris. Ce groupes armé a été constitué en avril 1942 sous la direction de Boris Holban, résistant juif originaire de Bessarabie.

Le premier détachement où il est affecté comporte essentiellement des Juifs roumains et hongrois et quelques Arméniens.

Le 17 mars, il participe à sa première action armée à Levallois-Perret.

En juillet 1943, il devient commissaire technique des FTP-MOI de Paris puis est nommé, en août, commissaire militaire de la région parisienne avec sous ses ordres trois détachements comprenant au total une cinquantaine de résistants, tous étrangers.

On doit mettre à son actif l’exécution le 28 septembre 1943 du général Julius Ritter, adjoint pour la France de Fritz Sauckel, responsable de la mobilisation de la main-d’œuvre (STO) dans l’Europe occupée par les nazis.

En 1943, le groupe de Manouchian accomplit près de trente opérations dans Paris.

Fin 1943, il est arrêté par la Gestapo. Figure d’une résistance armée, il meurt fusillé par les Nazis, comme il l’écrit à son épouse, « en soldat régulier de l’Armée française de la Libération » avec vingt-deux de ses camarades.

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