Avec force et responsabilité les salariés de la SNCM posent au gouvernement la question du devenir d’un des éléments majeurs de l’activité économique de Marseille.
Même si, ce soir, l’actualité est dominée par les résultats des élections municipales, personne au gouvernement, ou à la Présidence de la République, ne peut ignorer l’urgence de prendre en compte à sa véritable mesure ce dossier et d’apporter les réponses nécessaires.
Depuis des mois, les annonces d’intervention de l’Etat pour Marseille se sont succédées. Aujourd’hui, elles peuvent réellement être concrétisées dans un engagement clair et net vis-à-vis de la SNCM.
C’est pourquoi, je propose, face aux risques d’enlisements et d’atermoiements :
– Que l’Etat s’engage sur la perrenité d’une SNCM à vocation méditerranéenne ;
– Que dans ce cadre, l’Etat confirme et tire toutes les conséquences de son accord avec le plan « DUFOUR » commun aux partenaires sociaux ;
– Que les discussions autour du changement d’actionnariat intègrent toutes les catégories d’actionnaires ;
Dans le même temps, devant l’urgence de la situation, il apparaît indispensable que l’Etat désigne un interlocuteur porteur d’une mission claire sur la mise en place d’un nouvel actionnariat capable d’assumer la commande des unités nécessaires actée lors du dernier conseil de surveillance.
Dans cet esprit, je m’adresse dès ce soir aux différents responsables politiques et institutionnels nationaux, régionaux, départementaux pour que l’ensemble des acteurs se retrouvent dans le soutien d’un plan construit avec les partenaires sociaux de l’entreprise.
