Opposés à la taxe à 75%, les représentants du football professionnel français contestent le projet de loi sur la taxation des clubs de foot voté vendredi 18 octobre dernier à l’Assemblée. Et même si les dirigeants des clubs menacent de faire grève à la fin du mois de novembre, le gouvernement ne cèdera pas sur cette mesure équitable vis-à-vis des Français.
Ainsi, les entreprises qui versent des salaires annuels supérieurs à 1 million d’euros seront taxées sur la fraction de la rémunération qui dépasse ce seuil. Cette taxe devra s’appliquer pendant deux ans et sera plafonnée à 5% du chiffre d’affaire de l’entreprise. Ce projet représenterait une charge totale de 44 millions d’euros pour la ligue 1 dont le chiffre d’affaires total est de plusieurs milliards.
Cette mesure permettant de faire contribuer les grands clubs à l’effort de redressement financier de la France est donc légitime.
Cette polémique ne doit pas nous faire oublier la situation parfois difficile d’une multitude de petits clubs sportifs qui tentent de survivre pour éduquer nos jeunes aux sports, aux respects des règles et au fair-play. Ce sont ces clubs que les pouvoirs publics doivent continuer à aider pour diversifier le paysage sportif en France et favoriser le sport pour tous. Et il est important de souligner le formidable engagement de tous ces bénévoles qui sont sont chaque semaine auprès de nos jeunes.