amila2013

Droit du sol : soyons la mère courage de la République.

mila
Il revient dans l’actualité, un marronnier comme disent les journalistes, la question du droit du sol. Oh, non pas que cette question soit sans importance (comme le sont les marronniers tels que les bouchons en été, la neige en hiver….), tout au contraire, cette question est fondamentale, mais surtout parce que l’extrême droite essaye par tous moyens de sortir du bois et de faire passer ses « non valeurs ».
Mais le droit du sol, c’est quoi au fait ?
Et bien, il faut distinguer de 1791 à 1993 et depuis 1993, savoir :
Depuis la Révolution Française et jusqu’en 1993, tout enfant né en France de parent(s) étranger(s) pouvait avoir la nationalité française à l’âge de 18 ans. (sauf période d’exception telle que le régime fasciste de VICHY naturellement).
Depuis 1993 et plus précisément la loi n°93-933 du 22 juillet 1993, dite loi PASQUA – MEHAIGNERIE, la notion de droit du sol fut blessée et amoindrie et l’on ne devient plus français à la majorité par le seul fait d’être né en France.
Depuis lors, tout jeune d’origine étrangère doit, pour devenir français et selon les termes de la cette loi, en manifester clairement la volonté entre 16 et 21 ans.
Cette loi a donc remis en partie en cause le droit du sol que reconnaît traditionnellement la France depuis la Révolution Française.
Faire comme le fait aujourd’hui le sieur COPE, et plus largement l’UMP et ses lieutenants (dont soi dit en passant, le sieur MOUDENC à TOULOUSE, qui après avoir été un « umpiste clandestin » revendique désormais cette belle appartenance à la « droite forte », comprenons par là la droite « dure », c’est à dire la droite décomplexée, c’est à dire à la droite à droite de la droite), faire campagne sur une nouvelle remise en cause du droit du sol, c’est jouer la mère maquerelle du FN et cela est inacceptable de toujours vouloir ainsi blesser la République dans ses valeurs fondatrice.
DROIT DU SOL : SOYONS LA MERE COURAGE DE LA REPUBLIQUE
Alors, au MOUVEMENT PROGRESSISTE, avec la gauche réunie, ici à TOULOUSE, comme partout ailleurs, soyons tout au contraire la mère courage de la République et portons haut et fort ses valeurs, combattons les idées reçues taillées à l’emporte pièce, non la crise n’est pas la faute aux étrangers ; oui le progrès c’est le progrès pour tous et non pour les uns contre les autres ; oui la France demeure une terre d’accueil, une terre ou chacun doit pouvoir trouver sa place.
Rappelons, même si le débat municipal demeure local, mais tout est imbriqué, que la question de l’immigration doit se poser à l’échelle Européenne et non à l’échelle nationale.
Posons toutes les questions, sans tabous, réfléchissons ensemble, confrontons nos idées, nos désaccords, nos convergences, posons nous la question des quotas qui si elle est posée de façon technique est peut être une réponse dans certaines situations.
Je m’explique. Si tel pays est autorisé à « laisser passer » 10.000 ressortissants par an, à chaque fois que nous en contrôlons un sans titre régulier de séjour (hors CEE donc) et bien nous l’imputons le du quota.
Ainsi, c’est le pays d’origine qui, afin d’éviter cette « pénalisation », contrôlera les départs de ses ressortissants, parce que les échanges de peuples entre tous les pays du monde, fussent ils d’ici ou de là, sont nécessaires.
Mettons en place un système gagnant/gagnant et non le système actuel plus proche de la chienlit que d’autre chose.
Mais ne laissons jamais, par peur de débattre, par oubli, par manque de temps ou de réflexion, se développer les idées de haines véhiculées par l’extrême droite française et la droite extrême.
le Ministre de l’intérieur a donc raison lorsqu’il dit qu’il faut un débat.
Saisissons nous de cette question, réfléchissons y ensemble, avec les autres pays d’Europe.
Les drames de LAMPEDUSA ne peuvent perdurer, la Méditerranée ne peut devenir le cimetière des sans droits.
Soyons vigilants, la bête immonde ne demande qu’à ressurgir….

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