La grogne suscitée par le relèvement à 15,5% de la taxe sur les PEL, les PEA et l’épargne salariale a été entendue par le gouvernement. L’utilité fiscale de cette augmentation a semé des doutes.
En effet, les millions de Français qui veulent s’assurer une sécurité financière sont souvent issus des classes moyennes, voire modestes. Il n’est pas légitime de diminuer ainsi leur épargne, le fruit de leur travail, lorsque d’autres moyens de financement pour combler le déficit de la sécurité sociale pourraient être trouvés.
De plus, cette nouvelle mesure de taxation est contradictoire avec le souhait de l’État d’inciter les Français à réaliser des placements longs pour aider l’économie à se financer. Sans compter que sur les 600 millions d’euros de recette espérés par le gouvernement, seulement 30 millions seraient effectivement ponctionnés grâce à cette hausse.
Je me félicite donc que le gouvernement ait pris en compte les remarques et qu’il revienne sur sa décision de taxer les PEL et les PEA.
