Sous couvert de la défense d’un régime de retraite universel, le Premier ministre entend en fait réagir avec vigueur à l’alerte d’un déficit du système compris entre 7,9 et 17,2 milliards d’euros pour 2025.
Avec brutalité, la baisse des pensions et la hausse des cotisations sont envisagées. Et il faudrait aussi travailler et cotiser toujours plus longtemps ! Ce n’est pas acceptable, nous ne souhaitons pas une société touchée et par le travail des anciens et par le chômage des plus jeunes.
Et que dire de l’absence totale d’égalité homme-femme dans le projet ! Les femmes ne font toujours pas l’objet d’un projet d’égalité salariale avec les hommes inscrit dans la Loi et seraient directement pénalisées par la réforme des retraites.
Fixer l’âge minimum du taux plein entre 63,1 et 64,3 ans revient à instaurer une forte décote sur les pensions à venir ! Avec un système par points, les femmes ayant eu des enfants seront pénalisées sans rattrapage, les carrières hachées ou la durée d’études ne seront pas pris en compte ! Cela n’est ni juste ni acceptable dans une société où, rappelons-le, les femmes sont toujours les premières victimes de la précarité !
Le MdP regrette aujourd’hui l’absence de véritable dialogue social avec les organisations syndicales et l’inflexibilité du gouvernement.
Sur la création d’un régime universel, équitable pour tous, ce n’est pas en qualifiant de « corporatistes » les salariés qu’on pourra avancer ! Il faut prendre en compte la pénibilité au travail !
Tous les ingrédients pour que décembre 2019 ressemble à décembre 1995 sont désormais réunis…
Le MdP participera aux rassemblements prévus partout en France à compter de jeudi 5 décembre, aux côtés des salariés et des retraités, des jeunes et des moins jeunes, pour faire entendre la voix d’une réforme de véritable justice sociale ! Il y a urgence à ce que de véritables et réelles négociations s’ouvrent !
Paris, le 4 décembre 2019
Une réponse
Ma contribution au questionnaire de En Marche au sujet de la retraite.!
Droits sociaux
Il me paraîtrait juste et sain de mieux préparer la retraite des personnes dites précaires ( contractuels, intermittents, chômeurs, bénéficiaires de pensions sociales maladie ( aah- invalidité) , femmes divorcées et mères intérimaires = n’ayant pu assurer que le droit de visite et d’hébergement de leurs ou leur enfant, ayant versé une pension alimentaire au conjoint, pères se trouvant dans la même situation ) et / ou vivant de minima sociaux en créant un Revenu Universel de 2150 € ( soit 15000 francs), ce qui permettrait une réelle insertion pour ceux et celles qui le peuvent physiquement de se réinsérer dans la société, de faire face à leurs devoirs et besoins de prendre en compte toutes ces situations de manière plus juste vis à vis de l’imposition ( reconnaissance de droits parentaux pour les deux conjoints si divorce avec enfants) et au niveau de la Sécurité sociale en créant une carte vitale au nom de l’enfant avec système de contrôle pour éviter le double remboursement pour les parents.
Cela permettrait aussi de mieux lutter contre le chômage.
Pour financer et compléter la planification actuelle de la nouvelle retraite, au vu du grand nombre de retraités à venir du à l’allongement de la vie, je propose de taxer les valeurs boursières.( Pour un vrai ruissellement). Par contre, je ne peux m’avancer sur le degré de cette taxe, il me semble qu’elle devrait être assujettie au niveau du coût de la vie et de ses fluctuations y compris le gel. Ce Revenu pourrait être versé dès l’entrée sur le marché du travail ( smic), ce qui permettrait, outre le fait de mieux revaloriser la retraite, de mieux partager la valeur capital du coût du travail, et de permettre une meilleure répartition égalitaire du partage du travail. Quitte et à condition de revoir les grilles salariales, en fonction de ce Revenu Universel., qui bien sûr serait plafonné et pourrait être dégressif pour les personnes bénéficiant ainsi d’un salaire et d’une reprise salariale correcte.
Cordialement, Kaudie Youlie, Claudine Koch.