Par Marie-José Cayzac, Déléguée du MUP aux affaires sociales, Conseillère régionale d’Ile-de-France.
D’aucun trouveront que c’est insuffisant, ou trop tard, et bien nous, nous prenons !
Rien, en matière de construction de logements sociaux ne saurait être boudé dans la période que nous traversons :
Baisse de 5% de la TVA pour la construction de logements sociaux à compter du 1er janvier 2014, une mesure attendue. Cette mesure, outre qu’elle peut permettre la relance de la construction de logements sociaux (22500 supplémentaires par an), permettra en parallèle de relancer l’emploi dans le bâtiment. C’est un des moteurs de l’économie qui actuellement nécessite d’être activé. Ne négligeons pas son impact sur le chômage.
Parallèlement, le plan annoncé de 120 000 rénovations thermiques annuelles a un double impact non négligeable ; Celui de créer de l’emploi et surtout de diminuer la facture énergétique des locataires. C’est aujourd’hui un défi à relever ! Car des milliers de personnes sont dans l’incapacité de se chauffer correctement, tant leur habitat est une passoire énergétique.
Le conseil régional d’Ile-de-France a engagé depuis déjà deux ans des fonds dans la rénovation thermique des copropriétés en difficultés.
Les autres dispositions dont la subvention de 1350 € pour rénover le logement participe aussi à la relance.
L’autorisation de densification dans les zones tendues et la mise à disposition de terrains publics pour construire devraient permettre, si ces mesures sont appliquées avec une réelle surveillance de l’état, de renforcer l’application de la loi SRU. En effet, la densification ne permet plus aux municipalités récalcitrantes à créer des logements sociaux de se refugier derrière le prétexte du manque de terrain.
Certes, la crise du logement demeure et je regrette que n’aient pas été abordées les mesures de maintien des locataires dans leur logement, des dispositifs renforcés qui permettent d’éviter les expulsions. Cependant, le logement, et plus particulièrement la construction de logements sociaux, est une urgence nationale, plus accentuée encore dans les grandes villes. Les demandeurs de logements n’en peuvent plus d’attendre d’un droit que Sarkozy avait institué sans en donner les moyens.
Il faut aujourd’hui, plus que jamais, redonner de l’espoir à ces milliers de personnes qui souffrent, il faut redonner de l’espoir et du travail à ces salariés du batiment.
Le gouvernement propose des mesures qui permettent d’avancer. Avec le MUP, nous prenons !